Les Heures d’Henri IV

Saint Joseph, conduit par les anges à la Vierge qui tient l’enfant Jésus sur son giron, f. 15r


Page précédente

Comme introduction visuelle à la prière O intemerata («Oh, non souillée») – qui fait mention de la proximité entre le Christ et Saint Jean l’Evangéliste et entre ce dernier et la Vierge qui apparaît comme intercesseuse devant Dieu en faveur du Pécheur –, se déroule une scène qui occupe deux feuillets, dont la conclusion se trouve dans la Vierge en majesté avec l’Enfant, flanqués de deux anges en adoration. Elle est assise sur un siège fantastique – formé par une chaise pliante avec dossier, dont l’aspect antique donne à la scène plus d’importance et de solennité –, jeune, sereine, sans voile, avec un manteau bordé de dorures, les pieds posés sur un coussin. Elle porte une pomme d’or que l’Enfant tente de saisir.  Cet aspect fait en sorte qu’elle apparaisse comme une nouvelle Eve, dont l’origine littéraire prend sa source dans les premières exégèses du christianisme : si c’est par la mère de l’humanité qu’est survenue la chute, c’est par la Mère du Christ qu’advient le salut. La scène a lieu à l’intérieur, mais étant donné le contexte, il faut l’entendre comme un endroit sacré, qu’il s’agisse du ciel ou de l’Eglise dont la vierge est la figure.

San José, llevado por los ángeles ante la Virgen María con el niño Jesús en su regazo, f. 15r

Page précédente

Saint Joseph, conduit par les anges à la Vierge qui tient l’enfant Jésus sur son giron, f. 15r

Comme introduction visuelle à la prière O intemerata («Oh, non souillée») – qui fait mention de la proximité entre le Christ et Saint Jean l’Evangéliste et entre ce dernier et la Vierge qui apparaît comme intercesseuse devant Dieu en faveur du Pécheur –, se déroule une scène qui occupe deux feuillets, dont la conclusion se trouve dans la Vierge en majesté avec l’Enfant, flanqués de deux anges en adoration. Elle est assise sur un siège fantastique – formé par une chaise pliante avec dossier, dont l’aspect antique donne à la scène plus d’importance et de solennité –, jeune, sereine, sans voile, avec un manteau bordé de dorures, les pieds posés sur un coussin. Elle porte une pomme d’or que l’Enfant tente de saisir.  Cet aspect fait en sorte qu’elle apparaisse comme une nouvelle Eve, dont l’origine littéraire prend sa source dans les premières exégèses du christianisme : si c’est par la mère de l’humanité qu’est survenue la chute, c’est par la Mère du Christ qu’advient le salut. La scène a lieu à l’intérieur, mais étant donné le contexte, il faut l’entendre comme un endroit sacré, qu’il s’agisse du ciel ou de l’Eglise dont la vierge est la figure.

Préférences en matière de cookies

Nous utilisons nos propres cookies et ceux de tiers pour améliorer nos services en analysant vos habitudes de navigation. Pour plus d'informations, vous pouvez lire notre politique en matière de cookies. Vous pouvez accepter tous les cookies en cliquant sur le bouton Accepter ou configurer ou refuser leur utilisation en cliquant ICI.