L'Apocalypse en Français

La Bête part en guerre contre les saints, f. 39r (Ap. 13, 5-10)


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Jean voit surgir de la mer une Bête ressemblant à une panthère pourvue de pattes d'ours et d'une gueule de lion; ses sept têtes sont dotées de dix cornes couronnées. Le Dragon lui ayant transmis sa puissance, elle reçoit aussi le pouvoir de proférer ses blasphèmes contre Dieu, sa demeure, ceux qui sont au ciel et de vaincre les saints. Au registre supérieur de la peinture, sur un fond d'or éclatant, la Bête au pelage pommelé et orange couleur de feu, foule de sa force invincible les saints figurés par cinq moines nimbés : trois Frères mineurs vêtus de brun, deux Bénédictins en robe noire. De la gueule du monstre sort un homme tonsuré, en tunique blanche, agitant les bras en direction des saints terrassés. Sa blancheur apparente, sa cléricature et son geste de défi envers les religieux font de cet imposteur un symbole du blasphème et de l'hérésie. Le registre inférieur de la composition illustre la mise en garde de Jean promettant une mort par l'épée à ceux qui auront tué par l'épée. Dans l'ombre d'un fond bleu, la force des ténèbres s'en prend aux siens. Trois bourreaux aux faces grises et grimaçantes, habillés aux couleurs de la Bête, sont à l'œuvre : deux armés d'une épée, le troisième d'une hache décapitent et pourfendent les impies qui ont pratiqué la violence.

Marie-Thérèse Gousset et Marianne Besseyre
Centre de Recherche sur les Manuscrits Enluminés, BnF
(Extrait du volumen de commentaires Apocalypse 1313)

f. 39r, La Bestia en guerra contra los santos (Ap. 13, 5-10)

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La Bête part en guerre contre les saints, f. 39r (Ap. 13, 5-10)

Jean voit surgir de la mer une Bête ressemblant à une panthère pourvue de pattes d'ours et d'une gueule de lion; ses sept têtes sont dotées de dix cornes couronnées. Le Dragon lui ayant transmis sa puissance, elle reçoit aussi le pouvoir de proférer ses blasphèmes contre Dieu, sa demeure, ceux qui sont au ciel et de vaincre les saints. Au registre supérieur de la peinture, sur un fond d'or éclatant, la Bête au pelage pommelé et orange couleur de feu, foule de sa force invincible les saints figurés par cinq moines nimbés : trois Frères mineurs vêtus de brun, deux Bénédictins en robe noire. De la gueule du monstre sort un homme tonsuré, en tunique blanche, agitant les bras en direction des saints terrassés. Sa blancheur apparente, sa cléricature et son geste de défi envers les religieux font de cet imposteur un symbole du blasphème et de l'hérésie. Le registre inférieur de la composition illustre la mise en garde de Jean promettant une mort par l'épée à ceux qui auront tué par l'épée. Dans l'ombre d'un fond bleu, la force des ténèbres s'en prend aux siens. Trois bourreaux aux faces grises et grimaçantes, habillés aux couleurs de la Bête, sont à l'œuvre : deux armés d'une épée, le troisième d'une hache décapitent et pourfendent les impies qui ont pratiqué la violence.

Marie-Thérèse Gousset et Marianne Besseyre
Centre de Recherche sur les Manuscrits Enluminés, BnF
(Extrait du volumen de commentaires Apocalypse 1313)

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