L'Apocalypse en Français

f. 26r, Les sauterelles (Ap. 9, 5-7)


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Sur un fond d’or dont la luminosité irréelle témoigne de l’accomplissement du projet divin, le drame engendré par l’ouverture du puits de l’abîme se poursuit inexorablement. Le soleil assoiffé et la lune endeuillée contemplent en spectateurs le massacre des « sauterelles » infernales aux queues armées de dards, qui piétinent en bataillon serré des humains dont les blessures saignent. Leur mission est de tourmenter cinq mois durant hérétiques et mauvais croyants en leur infligeant des piqûres semblables à celles du scorpion, mais dont la douleur ne suffit cependant pas à entraîner une mort ardemment souhaitée. Deux groupes d’hommes en prière encadrent ces monstres chevalins aux robes brunes ou gris-cendre pommelées, aux genoux ailés, fidèles à la description qu’en donne le texte : leurs chevelures tressées en de longues nattes encadrent des faciès humains grimaçants aux mâchoires léonines, sous de lourdes couronnes étincelantes.

Marie-Thérèse Gousset et Marianne Besseyre
Centre de Recherche sur les Manuscrits Enluminés, BnF
(Extrait du volumen de commentaires Apocalypse 1313)


f. 26r, Las langostas (Ap. 9, 5-7)

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f. 26r, Les sauterelles (Ap. 9, 5-7)

Sur un fond d’or dont la luminosité irréelle témoigne de l’accomplissement du projet divin, le drame engendré par l’ouverture du puits de l’abîme se poursuit inexorablement. Le soleil assoiffé et la lune endeuillée contemplent en spectateurs le massacre des « sauterelles » infernales aux queues armées de dards, qui piétinent en bataillon serré des humains dont les blessures saignent. Leur mission est de tourmenter cinq mois durant hérétiques et mauvais croyants en leur infligeant des piqûres semblables à celles du scorpion, mais dont la douleur ne suffit cependant pas à entraîner une mort ardemment souhaitée. Deux groupes d’hommes en prière encadrent ces monstres chevalins aux robes brunes ou gris-cendre pommelées, aux genoux ailés, fidèles à la description qu’en donne le texte : leurs chevelures tressées en de longues nattes encadrent des faciès humains grimaçants aux mâchoires léonines, sous de lourdes couronnes étincelantes.

Marie-Thérèse Gousset et Marianne Besseyre
Centre de Recherche sur les Manuscrits Enluminés, BnF
(Extrait du volumen de commentaires Apocalypse 1313)


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