1 miniature quasi-originale
Les douze apôtres sont représentés en pied, la plupart de trois-quarts face, nimbés et faisant divers gestes, comme s’ils étaient en discussion. Leurs regards se dirigent vers le centre et au-dessus d’eux, on peut lire une inscription : « omnes/apostoli/simvl/in vnvm et pa-/tria sortiti svnt ». Ils sont réunis par groupes, de trois personnes aux extrêmes gauche et droite, et de deux dans la partie centrale, séparés par de hauts arbres très stylisés et décoratifs. Au-dessus de chaque apôtre, on peut lire son nom et le lieu où il a prêché. Ainsi, de gauche à droite, on trouve : « petrvs », « roma » ; « andreas », « acaja », avec un livre à la main ; « tomas », « india », totalement de face, barbu, les mains levées montrant ses paumes ; « Iacobvs », « spania », un codex dans la main droite ; « oannes », « asia », barbu, le seul qui porte des habits courts et tenant une coupe dans la main gauche, possible référence au calice d’Aristodème, qui contenait la boisson, selon la légende, avec laquelle on tenta de l’empoisonner ; « mathevs », « macedonia », barbu, tenant un livre ; « filipvs », « gallias », tenant un codex dans la main gauche ; « bartolom[eu]s », « licaonia », barbu, tenant un objet qui pourrait être un phylactère roulé ; « symon zelote-/s », « egjptus », barbu, une coupe dans la main droite et une lyre gréco-romaine dans la main gauche ; « Iacobvs fr[a]t[er]/d[omi]ni », « Ierusalem », avec un livre dans la main gauche ; l’apôtre suivant n’est pas identifié et on ne sait pas non plus où il a prêché ; le dernier, barbu et au front très dégagé, conforme à la tradition et à ce que sera l’iconographie habituelle, « pavlvs cvm ceteris ap[o]st[o]lis ».
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Les douze apôtres sont représentés en pied, la plupart de trois-quarts face, nimbés et faisant divers gestes, comme s’ils étaient en discussion. Leurs regards se dirigent vers le centre et au-dessus d’eux, on peut lire une inscription : « omnes/apostoli/simvl/in vnvm et pa-/tria sortiti svnt ». Ils sont réunis par groupes, de trois personnes aux extrêmes gauche et droite, et de deux dans la partie centrale, séparés par de hauts arbres très stylisés et décoratifs. Au-dessus de chaque apôtre, on peut lire son nom et le lieu où il a prêché. Ainsi, de gauche à droite, on trouve : « petrvs », « roma » ; « andreas », « acaja », avec un livre à la main ; « tomas », « india », totalement de face, barbu, les mains levées montrant ses paumes ; « Iacobvs », « spania », un codex dans la main droite ; « oannes », « asia », barbu, le seul qui porte des habits courts et tenant une coupe dans la main gauche, possible référence au calice d’Aristodème, qui contenait la boisson, selon la légende, avec laquelle on tenta de l’empoisonner ; « mathevs », « macedonia », barbu, tenant un livre ; « filipvs », « gallias », tenant un codex dans la main gauche ; « bartolom[eu]s », « licaonia », barbu, tenant un objet qui pourrait être un phylactère roulé ; « symon zelote-/s », « egjptus », barbu, une coupe dans la main droite et une lyre gréco-romaine dans la main gauche ; « Iacobvs fr[a]t[er]/d[omi]ni », « Ierusalem », avec un livre dans la main gauche ; l’apôtre suivant n’est pas identifié et on ne sait pas non plus où il a prêché ; le dernier, barbu et au front très dégagé, conforme à la tradition et à ce que sera l’iconographie habituelle, « pavlvs cvm ceteris ap[o]st[o]lis ».