L'Apocalypse de Val-Dieu

f. 43r · Le Dragon, la Bête de la mer et le faux prophète sont jetés en enfer


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Après leur ultime défaite, les Bêtes sont jetées en enfer. L’enfer est représenté par trois têtes d’animaux aux gueules largement ouvertes ; la plus basse abrite deux têtes humaines hideuses. Les Bêtes sont précipitées tête la première entre les trois gueules de l’enfer, dans les flammes, où l’on entrevoit les âmes damnées. Un diable brun-noir y fait entrer le Dragon roux à l’aide d’une fourche. Le feu du ciel qui a détruit les trois Bêtes descend de nuages sombres gris-argent. La scène se détache sur un fond diapré vert. Cette iconographie très spécifique des trois têtes animales encadrant l’entrée de l’enfer a son origine dans l’Angleterre du milieu du xiiie siècle. Apparue pour la première fois dans l’Apocalypse de Metz vers 1250-1255, elle est reproduite dans tous ses détails dans l’Apocalypse de Lambeth. L’artiste normand introduit cependant dans deux têtes d’énormes dents qui ne figuraient probablement pas dans son modèle.

« ... et le diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où la bête et les faux prophète seront tourmentés jour et nuit dans les siècles des siècles. » (Ap 20, 9-10)

f. 43r · El Dragón, la Bestia del Mar y el Falso Profeta son arrojados al Infierno

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f. 43r · Le Dragon, la Bête de la mer et le faux prophète sont jetés en enfer

Après leur ultime défaite, les Bêtes sont jetées en enfer. L’enfer est représenté par trois têtes d’animaux aux gueules largement ouvertes ; la plus basse abrite deux têtes humaines hideuses. Les Bêtes sont précipitées tête la première entre les trois gueules de l’enfer, dans les flammes, où l’on entrevoit les âmes damnées. Un diable brun-noir y fait entrer le Dragon roux à l’aide d’une fourche. Le feu du ciel qui a détruit les trois Bêtes descend de nuages sombres gris-argent. La scène se détache sur un fond diapré vert. Cette iconographie très spécifique des trois têtes animales encadrant l’entrée de l’enfer a son origine dans l’Angleterre du milieu du xiiie siècle. Apparue pour la première fois dans l’Apocalypse de Metz vers 1250-1255, elle est reproduite dans tous ses détails dans l’Apocalypse de Lambeth. L’artiste normand introduit cependant dans deux têtes d’énormes dents qui ne figuraient probablement pas dans son modèle.

« ... et le diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où la bête et les faux prophète seront tourmentés jour et nuit dans les siècles des siècles. » (Ap 20, 9-10)

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