Comme introduction visuelle à la prière O intemerata («Oh, non souillée») – qui fait mention de la proximité entre le Christ et Saint Jean l’Evangéliste et entre ce dernier et la Vierge qui apparaît comme intercesseuse devant Dieu en faveur du Pécheur –, se déroule une scène qui occupe deux feuillets, dont la conclusion se trouve dans la Vierge en majesté avec l’Enfant, flanqués de deux anges en adoration. Elle est assise sur un siège fantastique – formé par une chaise pliante avec dossier, dont l’aspect antique donne à la scène plus d’importance et de solennité –, jeune, sereine, sans voile, avec un manteau bordé de dorures, les pieds posés sur un coussin. Elle porte une pomme d’or que l’Enfant tente de saisir. Cet aspect fait en sorte qu’elle apparaisse comme une nouvelle Eve, dont l’origine littéraire prend sa source dans les premières exégèses du christianisme : si c’est par la mère de l’humanité qu’est survenue la chute, c’est par la Mère du Christ qu’advient le salut. La scène a lieu à l’intérieur, mais étant donné le contexte, il faut l’entendre comme un endroit sacré, qu’il s’agisse du ciel ou de l’Eglise dont la vierge est la figure.
Saint Joseph, conduit par les anges à la Vierge qui tient l’enfant Jésus sur son giron, f. 15r
Comme introduction visuelle à la prière O intemerata («Oh, non souillée») – qui fait mention de la proximité entre le Christ et Saint Jean l’Evangéliste et entre ce dernier et la Vierge qui apparaît comme intercesseuse devant Dieu en faveur du Pécheur –, se déroule une scène qui occupe deux feuillets, dont la conclusion se trouve dans la Vierge en majesté avec l’Enfant, flanqués de deux anges en adoration. Elle est assise sur un siège fantastique – formé par une chaise pliante avec dossier, dont l’aspect antique donne à la scène plus d’importance et de solennité –, jeune, sereine, sans voile, avec un manteau bordé de dorures, les pieds posés sur un coussin. Elle porte une pomme d’or que l’Enfant tente de saisir. Cet aspect fait en sorte qu’elle apparaisse comme une nouvelle Eve, dont l’origine littéraire prend sa source dans les premières exégèses du christianisme : si c’est par la mère de l’humanité qu’est survenue la chute, c’est par la Mère du Christ qu’advient le salut. La scène a lieu à l’intérieur, mais étant donné le contexte, il faut l’entendre comme un endroit sacré, qu’il s’agisse du ciel ou de l’Eglise dont la vierge est la figure.
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