Les Très Riches Heures du Duc Jean de Berry

Fol. 12v - Le mois de Décembre


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Barthélémy d'Eyck

Le char du soleil traverse le ciel de Sagittaire en Capricorne. Au lieu de l'abattage du porc, scène traditionnelle pour décembre dans les calendriers illustrés, une chasse au sanglier se termine par l'hallali dans une clairièree. Un valet de vènerie armé d'un épieu sonne du cor pour signaler que dogues, mâtins et chiens courants ont terrassé la bête. Un autre en livrée retient le limier ou chien de Saint-Hubert qu'il a gardé en laisse. Derrière la forêt au feuillage jeunissant se profilent les tours carrées et le donjon du château de Vincennes, seule partie de l'enluminure qui semble l'œuvre des Limbourg. Le reste est de Barthélémy d'Eyck, peut-être sur une esquisse des frères de Limbourg. Dans le carnet de modèles de Giovannino de’ Grassi (Bergame, Biblioteca Civica, C. 1. 21, fol. 17v), un dessin du groupe des chiens mordant leur proie, qui ne montre ni la cohérence, ni l'énergie de la meute des Très Riches Heures, remonte manifestement à un modèle commun, peut-être une peinture murale lombarde de la fin du XIVe siècle.

 

f. 12v, Diciembre

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Fol. 12v - Le mois de Décembre

Barthélémy d'Eyck

Le char du soleil traverse le ciel de Sagittaire en Capricorne. Au lieu de l'abattage du porc, scène traditionnelle pour décembre dans les calendriers illustrés, une chasse au sanglier se termine par l'hallali dans une clairièree. Un valet de vènerie armé d'un épieu sonne du cor pour signaler que dogues, mâtins et chiens courants ont terrassé la bête. Un autre en livrée retient le limier ou chien de Saint-Hubert qu'il a gardé en laisse. Derrière la forêt au feuillage jeunissant se profilent les tours carrées et le donjon du château de Vincennes, seule partie de l'enluminure qui semble l'œuvre des Limbourg. Le reste est de Barthélémy d'Eyck, peut-être sur une esquisse des frères de Limbourg. Dans le carnet de modèles de Giovannino de’ Grassi (Bergame, Biblioteca Civica, C. 1. 21, fol. 17v), un dessin du groupe des chiens mordant leur proie, qui ne montre ni la cohérence, ni l'énergie de la meute des Très Riches Heures, remonte manifestement à un modèle commun, peut-être une peinture murale lombarde de la fin du XIVe siècle.

 

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